Il n’y a point de honte à sa mémoire, de n’avoir été vaincu dans de pareils tableaux, que par des hommes écrivant sous la dictée du Ciel. […] Ceux qui ont vendu Joseph, les propres frères de cet homme puissant, retournent vers lui sans le reconnaître, et lui amènent le jeune Benjamin qu’il avait demandé. […] Je suis ton père, pour qui tu supportes mille maux et les violences des hommes. […] On aime à voir que les entrailles du destructeur des villes sont formées comme celles du commun des hommes, et que les affections simples en composent le fond. […] On aime cette main cachée dans la nue, qui travaille incessamment les hommes ; on aime à se croire quelque chose dans les projets de la Sagesse, et à sentir que le moment de notre vie est un dessein de l’éternité.