Vieillir rend les hommes positifs. […] qu’il est difficile de convertir les hommes ! […] Quand un homme de génie comme le Père Ricci subjuguait l’esprit curieux d’un empereur chinois et se l’asservissait par l’admiration, tout allait bien dans les chrétientés le temps que cela durait, mais tout dépendait de la vie d’un homme. Ce grand homme mort, l’empereur chinois reprenait son pli, ses préjugés, ses défiances, et le Christianisme, qui a besoin d’être soutenu dans un pays où l’autorité du souverain crée l’opinion, retombait. […] Leur affaire, à ces hommes sublimes, à ces promoteurs du Saint-Esprit dans les âmes, c’est d’agir toujours en dehors de toute prévision naturelle et humaine, c’est de montrer Dieu même aux aveugles, c’est de le parler même à des sourds !