Beaumarchais, avec une prescience vraiment extraordinaire, va jusqu’à dire : « Il m’a semblé qu’à l’Opéra, les sujets historiques doivent moins réussir que les sujets imaginaires. » Il ajoute : « Je penserais donc qu’on doit prendre un milieu entre le merveilleux et le genre historique », désignant ainsi la légende comme la source par excellence de l’opéra futur ; et enfin, dans un élan qui dépasse peut-être les limites accoutumées de sa vision intellectuelle : « Ah ! […] En outre, le symbole, sans lequel aucune œuvre d’artiste ne saurait avoir de prolongement dans l’humanité entière, se dégage plus visiblement d’une action légendaire que d’un fait seulement historique. […] Cependant je discerne dans l’œuvre un autre caractère moins généralement observé et qu’il importe de définir, c’est le caractère historique. […] Troisièmement, Fourcaud relève les références à la période historique durant laquelle se passe l’action à savoir « la veille de la Réforme ». […] Wilder entre dans le détail des sources littéraires et historiques utilisées par Wagner pour Les Maîtres chanteurs.