À lui, son sujet n’était point une place ou un fait déterminé de l’Histoire. C’était toute l’Histoire ouverte à l’imagination du poète, qui plane sur tout, s’abat sur tout, et va librement et impétueusement où il a fantaisie ou volonté d’aller ! […] Victor Hugo pouvait se jouer dans tout cela comme Ariel dans les nuages, mais Ariel, oubliant ses ailes, s’est accroupi à deux ou trois places de l’Histoire, et est resté là, monumentalement immobile sur son lourd derrière de Caliban. […] Quand on lit cela dans l’Histoire, on trouve la chose impudente. […] C’est cette manière raccourcie de comprendre l’Histoire religieuse, la même dans Hugo que dans Béranger, qui convient aux bourgeois, les dominateurs de l’opinion, je le crains, encore pour longtemps.