à moitié, à travers mes sanglots, l’histoire de mes malheurs ! […] C’est l’histoire imaginaire, l’histoire altérée par les fables, l’histoire encadrée dans la poésie, mais enfin l’histoire, c’est-à-dire le récit, conforme aux temps, aux mœurs, aux costumes, aux événements, d’une des grandes races qui ont apparu sur la scène du monde, ou d’un des grands faits qui ont imprimé leur trace profonde sur la terre. […] Or c’est un autre principe de toute vérité, qu’il faut travailler sur un fond antique, ou, si l’on choisit une histoire moderne, qu’il faut chanter sa nation. […] « Elle dit en pleurant : Arbres confidents de mes peines, conservez l’histoire de mes douleurs ! […] L’histoire ne déclame pas comme la rhétorique, elle raconte ; les malheurs du Tasse furent le tort de la nature, bien plus que le tort de la société.