« L’immense cours d’eau passait en rugissant devant moi, et tombait presque à mes pieds, lancé de si haut. […] Cherchons ailleurs toutefois des perspectives plus hautes encore. […] Élevez-le, pour qu’à sa hauteur ne puisse monter le bruit des pas de l’impiété « Élevez, élevez le royal étendard dont l’aspect précipita les dieux de l’ancien paganisme du haut de leur Olympe dans l’abîme. […] « Élevez-le, tel qu’il apparut, pacifique et beau, pour ennoblir par la douceur du joug ceux qu’il plaît à la Providence d’émanciper dans la haute Amérique. […] Mais ne sent-on pas une raison à la fois enthousiaste et haute dans ce noble salut adressé à l’Amérique chrétienne et libre, et n’y a-t-il pas quelque grandeur ici, comme dans les vers de Réginald Héber, à pressentir et à vouloir l’avènement de l’Évangile sur le monde entier : « Fleuris, arbre sacré !