La combinaison détestable de ce faux style (victorieusement et définitivement promu au titre de terme universel de comparaison) et de l’esprit critique, pourtant, qui ne perd rien de ses prétentions, a engendré la funeste habitude de ne jamais entrer dans une œuvre d’art avec le soin de dépouiller tout souvenir afin de rester dans la justice. […] * * * L’avoisinement idéal de la poésie écrite et de la philosophie en face de la science, qui reste nettement séparée de l’une comme de l’autre, nous expliquerait peut-être, — si l’explication par l’outil semblait insuffisante, — pourquoi l’esprit moderne a pris l’habitude d’exiger de la littérature plus que des autres arts, desquels il ne réclame, du moins d’abord, qu’une satisfaction de la vue et de l’ouïe. […] Qu’importent les bons hasards de la naissance, les douces habitudes de l’existence commune ?