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909. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il ne perdit pas l’habitude de railler la Faculté et, ne guérissant pas, comme il disait autrefois dans l’Impromptu qu’il fallait toujours-un marquis pour divertir la compagnie il semble à partir de 1665 avoir remplacé les marquis par des docteurs. […] Le talent de L’auteur comique ou satirique est de démêler dans les mœurs de son temps ce qui aux yeux des hommes de son temps paraît naturel par l’habitude qu’ils en ont et qui paraîtra invraisemblable jusqu’à l’extravagance aux générations suivantes. […] Songez qu’il joue Corneille, Corneille, un peu affaibli, et que par ce fait le public prend l’habitude de considérer la comédie comme ayant une aussi haute valeur dramatique que la tragédie, ce qui est une idée toute nouvelle. […] Or l’habitude de mentir aux femmes peut amener à mentir aux hommes et faire descendre le gentilhomme au rang d’un Tartuffe. […] Elle n’a rien dit, selon son habitude, depuis deux actes ; au dénouement heureux et quand on est débarrassé de Tartuffe, tout le monde a son exclamation ; Dorine en bonne chrétienne : « Que le ciel soit loué ! 

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