C’est une suite de la déplorable habitude que l’on a parmi nous de regarder ce qui est général et philosophique comme superficiel et ce qui est érudit comme lourd et illisible. […] Les seuls ouvrages utiles à la science sont ceux auxquels on peut accorder une entière confiance, et dont les auteurs ont acquis, par une longue habitude, sinon le privilège de l’infaillibilité, du moins cette étendue de connaissances qui fait l’assurance de l’écrivain et la sécurité du lecteur. […] La perfection serait d’embrasser intimement la particule, tout en se tenant dans le grand milieu par une habitude constante, qui pénétrerait toute la vie scientifique.