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418. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

» Nulle d’entre ces héroïnes ne sait se conduire ; elles prennent l’impertinence pour la dignité, la sensualité pour la tendresse ; elles ont des abandons de courtisane, des jalousies de grisette, des petitesses de bourgeoise et des injures de harengère. Quant aux héros, ce sont les plus déplaisants des Fier-à-Bras. […] Il n’y a pas jusqu’à ses héroïnes qu’il ne salisse745. […] —  Ce travail infini eût lassé l’art du graveur : — beau héros de bataille d’abord, et, comme un pygmée que le vent emporte, —  lancé dans la guerre par une inquiétude prématurée ; —  général sans barbe, rebelle avant d’être homme, —  tant sa haine contre son prince commença jeune ! […] Le grand style épique et la rime solennelle vinrent assener le sarcasme, et le malheureux rimeur, par un triomphe dérisoire, fut traîné sur le char poétique où la Muse assied les héros et les dieux.

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