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290. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »

Vous me direz qu’il est arrivé à des bourgeois, écrivant sur les rois et sur les princes, d’apporter dans leur étude un respect beaucoup plus superstitieux et d’être beaucoup plus éblouis par le nom de leurs héros que M. le duc d’Aumale. […] II Ces adoucissements et ces atténuations, je crains que M. le duc d’Aumale ne les ait fait subir aussi au portrait moral de son héros. […] J’avoue que je lui ai fait çà et là un procès de tendance ; mais j’ai si grand’peur qu’il ne cède à la tentation d’embellir ou d’adoucir les traits du caractère de son héros ! […] Si donc M. le duc d’Aumale conclut un jour, comme Bossuet, que la qualité essentielle de son héros fut la bonté, nous ne demandons pas mieux ; mais que ce soit à bonnes enseignes !

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