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269. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Nous n’aurions jamais eu de guerres de religion ; nous n’aurions jamais eu de Saint-Barthélemy. […] Mais — sur quoi nous reviendrons — Voltaire croit qu’il n’y a jamais que les prêtres qui déchaînent les guerres civiles. […] Ce métier de continence a anéanti plus d’hommes que la peste et les guerres les plus sanglantes n’ont jamais fait. […] Voltaire a partiellement raison quand il attribue à la Bible les guerres religieuses du moyen âge et de la Réforme. […] Il a été frappé d’abord de l’état de guerre perpétuelle ou de paix armée, c’est-à-dire de guerre perpétuelle, où était déjà l’Europe de son temps et qui était une cause de misère et de ruine pour tous les peuples : « Une maladie nouvelle (nouvelle ?)

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