Établissant des degrés dans le mal et dans la calamité publique : La paix vaut mieux que la guerre, dit-il ; la guerre qui est faite contre l’ennemi étranger est beaucoup plus tolérable que l’autre qui se fait de citoyen à citoyen : mais, entre les guerres civiles, il n’y en a point de si aiguë, et qui apporte tant de maux, que celle qui est entreprise pour la religion… Il y a deux grands camps par la France… Il revient en maint endroit sur cette idée que, de toutes les guerres, il n’en est de pire que celle qui se fait sous voile de religion. Exposant les tentatives de conciliation du chancelier de L’Hôpital, il les juge honorables, mais impuissantes et chimériques : « On ne parle plus que de guerre ; chacun fourbit son harnois. […] Si l’on voulait raconter sa vie (ce que viennent de faire si bien ses derniers biographes), il faudrait parler en détail de son plaidoyer pour l’Université contre les Jésuites, et de la longue guerre où ce premier acte l’engagea, lui et sa postérité.