Ce sont eux qui sont parvenus à persuader à nos peintres, gens crédules, de ne jamais produire que des visions, visions grecques, romaines, moyen-âge, xvie , xviie et xviiie siècle, avec interdiction de toucher au xixe (on n’a fait grâce qu’aux soldats, probablement parce que la guerre amène les rimes les plus redondantes). […] nos révolutions, nos guerres sont moins belles que ce qu’il y avait avant ? […] Je signale ici une espèce naïve et touchante de poètes, ceux dont les vers sont austèrement consacrés aux événements publics et qui se donnent la mission d’exciter, comme jadis Tyrtée, les nations à la guerre, au dévouement, à la charité, à la religion. […] Mais c’est aussi comme d’une machine de guerre contre le réalisme que M. de Pontmartin se sert de Balzac.