En ce qui est du comte Xavier, le naturel décida tout ; le travail du style fut pour lui peu de chose ; il avait lu nos bons auteurs, mais il ne songea guère aux difficultés de la situation d’écrivain à l’étranger. […] Ce fut son frère encore qui prit soin de le faire imprimer à Saint-Pétersbourg (1811), en y joignant le Voyage ; mais Lépreux et Voyage ne furent guère connus en France avant 1817, ou même plus tard. […] On ne s’attend guère à ce que je compare M. […] Il a peu lu nos auteurs modernes ; en arrivant, il ne les connaissait guère que de nom, même le très-petit nombre de ceux qui mériteraient de lui agréer. […] Il n’aimait guère mieux le quai Voltaire (antipathie de famille), et y passait le plus rapidement qu’il pouvait, baissant la tête, disait-il, et détournant ses regards vers la Seine.