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13. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27

Au contraire chez bien des animaux sauvages comme le lapin, le lièvre, la caille, le perdreau même, la vie sociale est peu développée et la vie individuelle ne s’y soumet guère. […] Il se pose par eux, il existe par eux, mais il s’oppose à eux, il ne jouit guère qu’en leur causant quelque dommage, il profite de leurs souffrances, il ne vit que de leur mort. […] On sait assez que cela ne se voit guère. […] Pour ne pas trop compliquer l’exposition et la discussion du problème, je ne m’occuperai guère de ce côté de la question. […] En dehors de cas exceptionnels, l’homme n’est guère porté au sacrifice de lui-même.

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