Dans ce désastre, aggravé par l’imprévoyance ottomane, il n’échappa guère, à la faveur de la nuit, qu’une section de la flotte turque, l’escadre d’Alger, commandée par le dey lui-même, indépendant du pacha turc, et manœuvrant de hardis navires habitués aux écueils de ces mers, et non moins alertes à la fuite qu’au pillage. […] Ne semble-t-il pas étrange que, tout près de ce grand écrivain, Ronsard ait passé pour un si grand poëte, et que Montaigne lui-même l’ait cru et nous dise « que les Français de son temps avaient monté la poésie au plus haut degré, où elle sera jamais, et que Ronsard et du Bellay ne sont guère éloignés de la perfection antique ».