Lorsque l’on compare les héros grecs du siège de Troie avec les chevaliers de nos anciens romans, ce sont les Grecs qui sont les barbares ; la politesse est du côté des Germains et des Goths. […] Peut-être avons-nous défiguré la nature en voulant trop l’embellir : peut-être les Grecs l’ont-ils montrée trop nue. […] Comment les Grecs, si scrupuleux sur les bienséances du sexe, ont-ils pu tolérer cette imprudence et cette effronterie d’Hermione ? […] Quel bonheur pour notre littérature que Racine, au lieu d’un héros grec, nous ait offert dans Achille un chevalier français ! […] Clytemnestre dit bien plus simplement, dans le grec, que ses seuls autels sont les genoux d’Achille.