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955. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Plus tard, après des années, il rappelait cela un peu pédantesquement à Mme de Maintenon, déjà poussée dans les grandeurs et à la veille d’enchaîner Louis XIV : « En vérité, madame, lui écrivait-il, il seroit bien mal aisé d’avoir tant d’amis d’importance au milieu de la cour, et d’estimer constamment ceux qui n’y sont de rien, quand ce seroit les plus honnêtes gens qu’on ait jamais vus. […] Après avoir nommé les personnes les plus considérables qui étaient de l’intimité de M. de Méré, l’abbé Nadal continue en ces termes : « C’étoit là toute sa société, si on ose y ajouter encore une personne illustre dont le nom emporte toutes les idées les plus sublimes de l’esprit, de la vertu, de la grandeur d’âme et de tant d’autres qualités qui mettent encore-au-dessous d’elle tout ce que la fortune a de plus élevé et de plus éblouissant. […] Pour lui, il le juge assez au vrai, surtout son style, dont il marque ainsi la physionomie : « On sent son mérite et sa grandeur aux plus petites choses qu’il dit, non pas à parler pompeusement, au contraire sa manière est simple et sans parure, mais à je ne sais quoi de pur et de noble qui vient, de la bonne nourriture41 et de la hauteur du génie.

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