L’homme est une créature mystique, et, si c’est quelquefois son délire, c’est souvent aussi sa grandeur. […] Si vous considérez la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu’il donne ne vous paraîtra petit ni périssable : car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d’un Dieu infini ? […] vous êtes seul infiniment bon, seul très haut, très puissant ; vous suffisez seul, parce que seul vous possédez et vous donnez tout ; vous seul nous consolez par vos douceurs inexprimables ; seul, vous êtes toute beauté, tout amour ; votre gloire s’élève au-dessus de toute gloire, votre grandeur au-dessus de toute grandeur ; la perfection de tous les biens ensemble est en vous, Seigneur mon Dieu, y a toujours été, y sera toujours.