Ainsi tous les thèmes lyriques se traitent en beauté, en grandeur. […] Le désir de l’inconnu, l’ardent besoin d’entendre ce que nos oreilles n’ont jamais recueilli, de voir ce que nos yeux n’ont jamais deviné, et de toucher l’impalpable : tel est le sentiment à quoi l’on reconnaît la poésie moderne, son tourment, sa folie, sa grandeur. […] N’exagérons rien : je sais bien ce que la poésie des Méditations doit à la nature, et d’abord à la campagne, à Milly, à Saint-Point ; je sais bien que les Harmonies sont pénétrées de la grandeur et de la splendeur de la mer et du ciel.