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599. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Elles sont, en effet, le contraire de ce qu’on attendait, ces pitoyables et tristes lettres… et personne n’aura d’admiration à leur service, personne excepté MM. de Goncourt, qui phrasent de ces marivaudages sur elles : « Ces lettres de Sophie avec leur tour, leur franchise et leur premier coup, leur agrément libre et poissard, leurs larmes de si belle humeur, leur philosophie en chansons, leur coquetterie à la diable, leur esprit au petit bonheur, leurs charmes à l’aventure, leurs grâces salées… peuvent être le mets des plus délicats. » Ah ! […] Elle avait, à elle seule, la grâce bonne enfant du délicieux prince de Ligne, l’image opulente de Rivarol et la morsure de Chamfort.

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