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1257. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Il exprimait que cet auteur possédait la raillerie fine, la politesse exquise, la conformité dans les mœurs, et toutes les grâces de la diction, attribuées à Ménandre, dont les ouvrages marquèrent la troisième époque de la comédie, mais qu’il manquait de sa vivacité, de son sel piquant, de sa force comique, et de sa grandeur dans les caractères. […] Dans ces sortes d’invocations, et dans les chants des chœurs, l’élégance du style d’Aristophane brille de tout son éclat : il ne néglige aucun des agréments et des parures fleuries qui rehaussent la diction et les grâces de son esprit varié. […] Le poète latin ne fut que naturel et d’une élégance exquise : l’auteur français lutta victorieusement avec ses grâces et sa finesse, et l’emporta de plus par le feu, la vigueur, le mouvement, et le coloris. […] Ce travers, le ton qui l’accompagne, n’ont-ils pas même certaine bonne grâce qu’inspire le beau sexe à tous ceux qui l’approchent ? […] « Lorsqu’il jette sur elle un regard sérieux, « Son devoir aussitôt est de baisser les yeux, « Et de n’oser jamais le regarder en face « Que quand d’un doux regard il lui veut faire grâce.

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