Un Gouvernement glorieux s’inaugurait, avide de tous les services brillants et des beaux noms : la place de M. de Ségur y était à l’avance marquée. […] « Je n’ai pas de fortune à vous léguer ; celle que je tenais de mes pères m’a été enlevée par la Révolution, et j’ai été privé par le Gouvernement royal de presque toute celle que je devais à mes travaux et aux services rendus à ma patrie… « Je vous lègue ce manuscrit : il est tel que je l’ai dicté du premier jet, sans ponctuation, sans corrections ; le public a l’ouvrage tel que je l’ai corrigé ; mais j’ai voulu déposer dans vos mains ce manuscrit comme je l’ai dicté, et je désire que l’aîné de ma famille le conserve toujours religieusement.