D’après lui, le gouvernement des peuples repose sur des principes immuables, dont la garde appartient à l’Église, qui représente Dieu sur la terre. […] Académies et gouvernements leur préféreront toujours les inféodés de la convention, d’abord parce que ces derniers sont nativement des esprits dociles et disciplinés, des sortes d’esclaves intellectuels, et puis pour d’autres raisons que je sais bien, mais que je ne dirai pas. […] Que cette pensée demeure comme une vierge farouche ; qu’elle refuse toutes les jolies distinctions dont voudraient la parer les enjôleurs du Pouvoir ; qu’elle ne doive rien, même au gouvernement préféré : ainsi, elle conservera toujours son franc-parler et pourra, sans embarras, dire leurs vérités à ceux qu’elle aime comme à ceux qu’elle abhorre ; ainsi, elle ne courra pas risque de s’amoindrir !