Mais, bien que les épisodes en soient plaisants, les détails fort audacieux, ces livres ne sont guère dans le goût de l’heure et leur saveur est un peu forte pour les faiblesses d’à présent. […] Ils ont un charme de vieillesse mélancolique, la grâce fanée des anciennes étoffes, l’attrait d’une masure perdue et dont les toiles brillent à la rosée, dans un massif lointain de platanes et de cèdres… Leur lyrisme hésitant et vif tout ensemble, leur mélange d’ingénuité et de réalisme, leur manque absolu de mesure et de goût leur ont valu une vogue éphémère. […] Néanmoins Grève d’Amour et Le Prince Narcisse nous paraissent caractériser mieux ses goûts et sa manière discrète, souriante, voluptueuse, affable et compliquée. […] — Nous n’ignorons pas qu’il nous eut été possible d’obtenir peut-être un classement de la plupart des écrivains d’aujourd’hui en tenant compte de leurs goûts ou des influences subies. […] Ils ont presque tous été, excepté Zaïde, les productions d’esprits faibles qui écrivent avec facilité des choses indignes d’être lues par des esprits solides ; ils sont même pour la plupart dénués d’imagination ; et il y en a plus dans quatre pages de l’Arioste que dans tous ces insipides écrits qui gâtent le goût des jeunes gens. » Voilà une opinion qui réjouira M.