On voit combien l’arbitraire distinction des genres croule vite devant la raison et le goût. […] — Que de beautés pourtant nous coûtent les gens de goût, depuis Scudéry jusqu’à La Harpe ! […] Vous trouvez, par exemple, des hommes vivants qui vous répètent cette définition du goût échappée à Voltaire : « Le goût n’est autre chose pour la poésie que ce qu’il est pour les ajustements des femmes. » Ainsi, le goût, c’est la coquetterie. […] Le goût, c’est la raison du génie. […] Mais ce qu’il faut détruire avant tout, c’est le vieux faux goût.