Quant au fond, l’Art poétique préjuge une grande question : y a-t-il une beauté, partant un goût absolus ? […] Quelque étroitesse de goût résulte nécessairement de ce rigorisme dogmatique. […] Mais son goût a refréné son tempérament. […] Les grands genres, où Boileau s’arrête en son 3e chant, sont l’épopée, par tradition antique, et par respect d’Homère et de Virgile, la tragédie et la comédie, par tradition aussi, mais surtout par sentiment de leur importance actuelle, par goût personnel et conscience du goût commun de son siècle. […] Le siècle y reconnut son goût, un peu parce qu’il n’y remarqua que ce qui était adéquat à son goût.