De midi à trois heures, chacun allait de son côté et vaquait à ses goûts et à sa récréation ; il employait cet intervalle soit à lire dans sa chambre, soit à se promener, même à monter à cheval, ou à travailler dans le jardin. […] Je ne l’eus pas longtemps habitué à ce goût de liberté sans qu’il commençât à se montrer impatient de voir revenir l’heure d’en jouir. […] D’abord il ne faisait des vers que par manière d’amusement, comme il faisait des cages, comme il soignait des fleurs, comme il dessinait le paysage, cependant avec feu toujours ; il avait des veines pour chacun de ses goûts, et quand l’un le tenait, les autres devaient céder le pas pour quelque temps.