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607. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

En robes d’or il adore, gloire et symbole, Le vase pur où resplendit le Sang Réel. […] Et voici qu’étonnante et sonnante, m’enivre, — Mais c’est un chant d’Oiseau qui me salue, et fuit, — La Gloire m’enivrant aux lourds fracas de cuivre. Endormez-vous, les mauvais rêves, abimés Dans l’éveil évoquant la Vision jolie : L’Oiseau chante, la Gloire enivre, l’Ame oublie ; Et le Joyeux Orgueil s’épand aux bleus sommets ! […] Pour la première et la seule fois, Richard Wagner nous apparaît vacillant, se contredisant ; placé entre la nécessité de subvenir à la vie quotidienne et la pratique d’un métier qu’il abhorre, entre la possibilité de la renommée et le rêve d’une gloire inimaginable, il hésite. […] Donc, pour nous aider dans notre tâche, nous faisons appel à l’aide de tous ceux qui, Wagnéristes, ont à cœur la gloire et la propagation de l’œuvre Wagnérienne.

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