De son exil il adresse à la reine de Navarre, en réponse à quelque envoi de vers, cette pièce touchante que lui inspirent les chagrins domestiques de Renée de France : Car en mon cueur, si secours on luy nie, Veu la façon comment on la manye, Diray qu’elle est de la France bannye Autant que moy, Qui suis iey en angoisseux esmay, En attendant secours promis de toy Par tes beaulx vers, que je me ramentoy Avecques gloire ; Et bien soulvent part moy ne puis croire Que ta main noble ait eu de moy memoire, Jusqu’à daigner m’estre consolatoire Par tes escriptz.