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14. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »

Flourens ne s’est pas seulement fait un artiste en gloire pour le compte de Buffon, il est le meilleur de sa gloire. […] En exprimant, en filtrant cette dernière goutte de gloire exquise sur la mémoire de Buffon, M.  […] À dater de ce moment sa gloire commença, sa vraie gloire. […] Mais cette Gloire caressante, dont les baisers sonnent, ne l’empêcha pas de remonter les escaliers grillés du pavillon plein de silence où l’attendait l’Étude pensive, l’Étude « après laquelle, disait-il, vient la gloire, si elle peut et si elle veut, et elle vient toujours !  […] Flourens l’a prouvé, ce qui distingue Buffon des hommes de son temps que la gloire rendit fous, comme Rousseau et Voltaire, de vrais parvenus, c’est que sa belle tête calme sut résister à cette syrène !

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