Si, dans sa vie, il songea beaucoup à la poésie et à la gloire, il commença par beaucoup écrire pour les libraires. […] Lui qui a tant parlé de sa retraite de paysan au sein de sa vallée, il avait bien souvent la tête à la fenêtre pour écouter de là-bas ce qui se faisait à Paris, et si ce vague bruit auquel il prêtait l’oreille n’était pas celui de la gloire qui lui venait. […] Il avait l’amour des lettres, de la poésie ; lui qui a dit tant de mal des succès intimes et dont on jouit entre amis, il s’y était livré d’abord avec complaisance, avec prédilection : Mais des succès d’amitié (il nous l’avoue quelque part en se confessant lui-même) vous font rêver la gloire, c’est-à-dire le suffrage des indifférents.