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1190. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

que la fin survienne… Elle à qui la gloire avait souri, confiait-elle à ses amies, « puisque ma gloire est de vous avoir adorées », voici que, dans son désespoir, elle renie jusqu’à ses amours. […] L’amour, elle sait que c’est l’absolu : elle l’associe à l’idée de gloire et d’immortalité, elle s’échappe du temps et bat de l’aile vers l’infini. […] Cette spontanéité est belle, mais en dehors de toute précision artistique : on dirait que cette Muse a été frappée d’une démence sacrée par les premiers rayons de la gloire. La gloire et l’amour sont les deux motifs de sa mélodie. […] Mourir jeune avec « cette gloire éclatante de n’avoir pas vécu ».

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