II C’est par ces deux classes de gens, en effet, que la gloire d’Horace a été conservée. […] Ils en ont fait enfin la gloire impertinente de gens riches et heureux ou dignes de l’être qui réussit toujours, car qui ne se croit digne, dans ce monde, d’être riche ou bien d’être heureux ? […] C’est encore le parent pauvre, mais honnête, de La Bruyère, de Boileau, de Molière, mais tempéré de raison, de malice, de gaieté, tempéré trois fois, de sorte qu’en l’aimant les gens de peu de tempérament semblent aimer la tempérance et font ainsi de leur pauvreté une vertu.