C’est principalement de cette partie de gens de lettres que nous devons prévenir les reproches. […] Quel mal vous ont fait les gens de lettres, me diront ces zélés citoyens, pour vouloir les dégoûter de leur état ? […] Supposons pour un moment cette imputation aussi fondée qu’elle est injuste ; si les gens de lettres sont en effet coupables du désordre dont on les accuse, n’a-t-on pas dû s’attendre qu’ils en soutiendraient tranquillement le reproche ? […] Et là-dessus il s’emporta en satires contre les gens de lettres, en invectives contre les protecteurs, et en déclamations contre le public, dont il parla avec assez peu d’équité, et avec encore moins de respect. J’excusai les gens de lettres, je passai condamnation sur les protecteurs, et je défendis le public.