Mais si le peintre, le poète ou l’orateur, se fait une habitude de cette manière, la nature disparaît, l’illusion est détruite, et l’on ne voit plus que l’effort de l’art, qui, dans tous les genres, pour produire son effet, a besoin de se cacher. […] L’oraison funèbre de Marie-Thérèse est du même genre et offre les mêmes beautés. […] Ainsi, par un hasard singulier, ces deux grands hommes ont trouvé dans leurs panégyristes un genre d’éloquence analogue à leur caractère. […] Quinze ans après l’oraison funèbre de Turenne, Fléchier traita un autre sujet, aussi beau peut-être, quoique d’un genre différent ; c’était l’éloge du fameux duc de Montausier.