voilà Jourdan qui l’a adoptée déjà. » Et malgré tout, lors de l’entrée à Paris de Monsieur, comte d’Artois, le 12 avril, Marmont fut du petit nombre des officiers qui avaient gardé la cocarde tricolore : ce dont on se souvint toujours, et dont on lui sut peu de gré […] Dans ce lent voyage de Cherbourg, il maintint jusqu’à la fin l’ordre et un certain décorum militaire dans l’escorte royale : lui qui gardait encore sa cocarde tricolore le 12 avril 1814 à l’entrée de Monsieur dans Paris, il était le dernier maintenant à garder sur la terre de France cette cocarde blanche menacée.