De tant de scènes auxquelles la vie nous a fait assister et qui pourtant nous avaient émus, que gardons-nous dans notre mémoire ? […] Nos rêveries sont plus jeunes que nous ; elles gardent une fraîcheur et une naïveté que n’a plus notre pensée réfléchie. […] Gardons-nous ici d’un mirage. […] Jusqu’au terme de ma lecture, j’ai gardé ma pleine lucidité d’esprit. […] Tant que l’on sentira que l’imagination s’oriente dans le sens voulu, on se gardera d’intervenir.