« La poësie, dit-il, demande un génie particulier, qui ne s’accommode pas trop avec le bon-sens. […] Ils confondent, dans leurs proscriptions, tant de poëtes aimables, enfans du génie & des graces, avec les poëtes inspirés par la débauche, tels que Pétrone, La Fontaine, Vergier, Ferrand & le dégoûtant Grécourt*. […] Elle n’a pas seulement des Pétrarque, des Quinaut, des La Fontaine, elle a souvent inspiré des génies qui l’ont rendue estimable. […] Ils maintiennent la poësie assez riche de son propre fonds, assez abondante par elle-même pour fournir à l’imagination, à l’enthousiasme, à ce feu rapide & divin qui décèle le génie.