Le récit de cette épopée d’un aventurier de génie, écrit par le héros et par l’auteur, est le poème de la démocratie tout entière. […] Rousseau la décrit comme le génie de la jeunesse sait seul décrire un pressentiment de l’amour dans un paysage de la moderne Arcadie. […] Le suicide de toute civilisation commence par l’engouement pour cet aventurier de génie qui ne cherche pas la vérité, mais la nouveauté dans le sophisme. […] Rousseau revient à Paris, y continue une vie inquiète et inexplicable, moitié de génie, moitié de démence. […] Aucun génie, quelque grand qu’on le suppose, ne pourrait suffire à cette orgueilleuse tâche.