. — Le génie artistique de la Renaissance. — Le génie oratoire de l’âge classique. — Le génie philosophique de l’âge moderne. — Analogie probable des trois périodes. […] Il accouple la poésie au calembour. « Le génie de l’Angleterre, dit-il à la fin de son livre sur Cromwell, ne plane plus les yeux sur le soleil, défiant le monde, comme un aigle à travers les tempêtes ! […] Il brutalise ses prédécesseurs ; quand il parle des biographes de Cromwell, il prend l’air d’un homme de génie égaré parmi des cuistres. […] C’est que les folies et le génie découlaient de la même source ; une même faculté, démesurée et toute-puissante, produisait les découvertes et les erreurs. […] La primauté du génie, du goût et de l’intelligence a réduit l’Italie, au bout d’un siècle, à l’inertie voluptueuse et à la servitude politique. « Qui fait l’ange fait la bête », et le parfait héroïsme, comme tous les excès, aboutit à la stupeur.