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696. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

On lui a, plus d’une fois, reproché de n’avoir pas de principe théorique général, de ne pas croire assez au droit pris d’une manière abstraite ou philosophique, d’accorder beaucoup au fait. […] Comme ces hommes de révolution, ces généraux et ces gouvernants improvisés, dont il a si bien senti et rendu la nature, il se forme en avançant, selon les nécessités du sujet, il supplée aux routines par une rapide expérience. […] Et il nous faut bien d’abord toucher quelque chose de la doctrine générale de la fatalité tant reprochée aux deux jeunes historiens de la révolution. […] Il ne projetait donc rien moins, à cette époque, qu’une Histoire générale d’après ce système. […] Il s’est beaucoup occupé, on le sait, d’une histoire de Florence ; il ne s’est pas moins occupé d’une histoire générale de l’architecture.

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