Il paraissait croire que, s’il avait été nommé contrôleur général, il n’y aurait pas eu de révolution, et il en a toujours voulu à M. […] Quant à M. de Meilhan, on le destina à la carrière administrative : il fut maître des requêtes, puis intendant de province : c’était le chemin par lequel on était en passe de devenir contrôleur général. […] Dès les premières pages, il nous rend bien le caractère général de cette époque, ce qu’il a appelé le « caractère sexagénaire » du siècle. […] Quand un plan judicieux, éclairé, approprié à nos mœurs, sera substitué aux formes actuelles, les sciences seules pourront servir d’aliment à l’esprit ; mais l’inertie générale ne permettra pas une grande application. […] Il était dans le vrai : les deux extrêmes déshonorent par leur scandale. » — Eh bien, ce mot cité par M. de Meilhan était un mot même de son frère Sénac, le fermier général, parlant à sa femme ; c’était un mot de famille.