Père de famille, il a été frappé par une de ces catastrophes terribles et sacrées, si sacrées et si terribles, qu’il nous semble, à nous, pauvres êtres prosaïques, qu’on les profane en les traduisant en hémistiches et en rimes. […] Quelques années s’écoulent ; un monde, frappé de vertige, décerne au vieil effronté de scandaleuses apothéoses : sa décrépitude, son agonie et sa mort, couronnent l’œuvre perverse de toute sa vie. […] Ce qui frappe dans ce chapitre de l’histoire de Voltaire, c’est cette existence théâtrale, tout arrangée pour l’effet, employant les prestiges du spectacle et se faisant spectacle elle-même pour mieux diriger sa propagande philosophique. […] Jamais aussi le sens et les différences des persécutions ne m’avaient plus frappé. […] Trois mérites, entre bien d’autres, me frappent surtout dans ce livre : je dirais volontiers trois tours de force, si ce mot, appliqué aux choses d’art, n’avait parfois un sens désobligeant.