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358. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

Au moment où j’allais sortir de ma chambre pour aller dîner chez le restaurateur Doyen, où je prenais mes repas, dans la même rue, près de la rue de la Paix, un domestique en riche livrée de fantaisie frappa à ma porte et me remit un billet de Talma. […] VIII Dès la première scène il parut frappé, malgré le tremblement de ma voix, de l’harmonie et de la pureté des vers. « On voit que vous avez beaucoup lu Racine, peut-être trop », me dit-il à la fin de la scène. « Continuez. » Je lus pendant environ trois quarts d’heure, sans que sa vaste tête, appuyée sur sa main, donnât aucun signe ni de lassitude ni d’approbation. […] Joas, laissé pour mort, frappa soudain ma vue. […] L’événement que je vais rapporter le frappa trop vivement, et lui fit voir comme présent un malheur qui était fort éloigné. […] Cette nouvelle le frappa vivement.

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