Un matin que j’allais demander au mari de m’attacher des hameçons à une ligne, j’entrais dans leur chambre à coucher sans frapper. […] Seulement un chapitre l’a frappé, il est tout étonné, qu’un romancier ait réussi un récit historique de trois générations de militaires. […] Les années de choléra, j’ai été frappé par un certain bleu neutralteinte, bleu violacé, qu’il me semble retrouver dans le ciel, cet an. […] — Cette bronchite, reprenait-il, non… c’est la fatigue de toute ma vie… c’est ma jeunesse passée dans la campagne à peindre sans manger… ce sont les demi-journées passées en Angleterre à peindre dans le brouillard… c’est, c’est… » Quelques minutes avant de partir, affaissé à côté de moi, il laisse échapper à voix basse : « Voyez-vous, quand on est une fois détraqué, comme je le suis, on ne se remet pas. » Je m’en vais navré, emportant de mon pauvre ami, l’impression d’un être frappé à mort. […] Je suis frappé de cela, à la lecture des derniers numéros de la Revue Indépendante, qui contient trois articles de critique par des jeunes : trois articles tout à fait remarquables.