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25. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279

Saül l’y poursuit ; mais, au lieu de frapper, Saül se couche à terre, vaincu par on ne sait quel esprit de terreur du sacerdoce, et il prophétise, c’est-à-dire il tombe en extase devant le prophète. […] ” » David, frappé de la beauté d’Abigaïl et touché de son éloquence, accepta les présents et renonça à sa vengeance. […] Abisaï veut profiter de l’occasion pour le frapper ; David, toujours fidèle et respectueux, retient encore sa main ; il se contente d’emporter la lance et la coupe du roi. […] Les pasteurs de cette nation pastorale, frappés sans doute de la symétrie avec laquelle ces ravins, ces rochers, ces cavernes répétaient leurs flûtes ou leur voix, cherchèrent naturellement à imiter cette répétition musicale dans leur prosodie. […] Et ce n’est pas seulement l’oreille qui est frappée et instinctivement charmée par cette consonance du mot avec le mot ; c’est l’âme.

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