Le spectacle de la lutte divine qui s’engage alors est sublime ; il frappe l’âme d’une terreur religieuse et d’une pitié pleine d’admiration, d’une terreur et d’une pitié purifiées, comme le veut Aristote. […] Étéocle, roi de Thèbes, et Polynice, chef de l’armée ennemie, venue d’Argos, frappés par leurs mains fratricides, sont tombés sous les murs de la cité thébaine ; l’armée argienne a fui. […] Oreste, vengeur de son père, a frappé le sein qui la porte.