J’entends parler en français le vieux Chrémès de Térence, que Corneille égalait sans peut-être l’avoir lu : Êtes-vous gentilhomme ? […] Les mœurs n’en sont pas plus françaises qu’espagnoles ; il fallait les remplacer par des peintures de la société française. […] Le droit du poète sur ce langage se réduit à en ôter les fautes de français. […] Le procès qu’on fait à la nôtre, pour avoir habillé à la française des personnages grecs ou romains, n’est pas encore vidé ; ce n’est pas impunément qu’on a des procès avec l’érudition. […] De la sorte, tout sert à la gloire de ce grand homme, jusqu’au travers d’Oronte, qui, lorsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle un français aussi vif et aussi naturel que celui d’Alceste.